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La séance loufoque

La séance loufoque

Vous souvenez-vous de "Ciné Dimanche"?, "2 films sinon rien!"!

Et bien ce soir ce n'est pas de 2 films dont je vais vous parler, mais de beaucoup! (oui, vous pouvez compter le nombre de films que je vais mentionner dans cet article, le ou la premier(ère) qui notera la bonne réponse en commentaire gagnera ma reconnaissance éternelle.)

Comme le titre l'indique, je vous propose ce soir une séance loufoque.

Oui, cet humour complètement décalé, parfois lourd, mais toujours outrageusement fantaisiste.

Dans le genre, on peut mentionner "Scary Movie". Un classique.

Non seulement c'est la parodie de "Scream", un film que l'on a tous apprécié / vu / entendu parler , bref c'est la parodie d'un film qui fait peur.

Alors si vous aimez avoir peur, vous aurez très certainement vu "Scream", donc vous aurez vu "Scary Movie" (CQFD). Et si vous n'aimez pas avoir peur, mais que vous aimer rigoler, vous aurez vu "Scary Movie" (bis repetita placent, hé hé, je vous épate n'est ce pas!).

Mais c'est également un des précurseurs du cinéma loufoque des années 2000, tout comme "Et mec elle est où ma caisse?" ou "Jay et Silent Bob"...

C'est d'ailleurs grace à "Scary Movie" (et ses nombreuses suites) que s'est fait connaître Anna Farris.

Continuant sur sa lancée de cinéma déjanté, elle interprète ainsi à la perfection une fumeuse de joints complètement déconnectée dans "Smiley Face" quelques années plus tard.

Ma comédie loufoque de référence, Smiley Face.

Ma comédie loufoque de référence, Smiley Face.

Alors celui là, je vous le recommande!

Vous n'avez jamais touché à la drogue? Vous souhaitez découvrir des scènes de la vie quotidienne à travers le regard d'une racaille de fumeur de joints (merci Mrs Crabbleman) ? Ce film est fait pour vous!

Vous êtes une racaille de fumeur de joints? Ce film est fait pour vous!

Ce film, c'est tout simplement de la bêtise à l'état brut, de l'idiotie au sens vrai, bref, de l'humour vraiment con, mais tellement hilarant.

Rassurez-vous, il y a une intrigue (je voyais déjà votre oeil circonspect):

Jane (Anna Farris), actrice sans grand succés mis à part pour une pub de soda, commence sa journée comme de nombreuses toutes ses autres journées: elle sort son bang, elle poque sa douille, et elle joue à son jeu favori sur son ordinateur.

Racaille de fumeur de joints - Mrs Crabbleman, merci, ça ira!

Se produit alors une très mauvaise addition: fumeuse de joints + faim + frigo vide + cupcakes du colloc' psychopathe = désastre assuré.

Je ne vous en dis pas plus, et vous invite très fortement à suivre Jane dans sa tentative de survie à cette journée!

un aperçu de l'état d'esprit du film

Alors rassurez vous Mesdames (parait qu'on a plus le droit de dire Mesdemoiselles), je ne vais pas mentionner que des femmes dans cet article qui, il faut bien le reconnaître, ne traite pas des plus grands scenarii de l'histoire du cinéma.

Parité, parité: un homme! Sacha Baron Cohen!

Lui aussi il en a fait des films a l'humour totalement ravagé.

"Ali G", un pseudo gangter qui vit chez sa grand-mère, est nommé comme représentant de la jeunesse de son quartier, et est propulsé par les circonstances les plus incongrues au poste de député à la chambre des Lords.

Une très belle première performance sur le stéréotype du mâle blanc issu d’une banlieue tranquille qui se donne des airs de gangster.

Sacha Baron Cohen ne pouvait pas s'arêter là. Et c'est avec délectation que j'ai vu "Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan".

Borat, ce n'est pas qu'un état d'esprit, c'est aussi un look!

Borat, ce n'est pas qu'un état d'esprit, c'est aussi un look!

Ahhhhh "Borat"... Le rôle qu'y interprète Cohen (Borat Sagdiyev, un journaliste kazakh réalisant un documentaire pour son gouvernement sur la vie aux USA afin d'améliorer le niveau de vie de son pays - pfffffiou , vous avez réussi à lire ma phrase en une seule inspiration?) n'est pas seulement extravagant de bêtise, il est également un concentré de clichés homophobes, sexistes et antisémites. De l'humour bête et un peu méchant peut être, mais controversable et controversé c'est certain!

Une référence aussi bien sur l'aspect comique que sur la dimension "subversive de l'oeuvre d'un anthropologue averti" (non ça ne vient pas de moi, c'est la critique de l'Express :p ) du cinéma loufoque.

C'est donc tout naturellement que nous retrouvons ces deux acteurs déjantés dans "Le Dictateur", sorti en 2012.

Un ZZ Top? Non, le Guide Suprême!

Un ZZ Top? Non, le Guide Suprême!

Vous allez me répondre "Le Dictateur, Chaplin nous l'a déjà fait celui là."

Et oui, mais à chaque époque son dictateur! Et forcément, ce nouveau "Dictateur" est musulman. Controversable jusqu'au bout Cohen!

Ainsi, l'Amiral-Général Shabazz Aladeen, «guide suprême» et «oppresseur bien-aimé» de Wadiya (pays fictif situé dans la corne de l'Afrique) est sommé de s'expliquer devant les Nations Unies sur son programme d'armes de destruction massive « pacifique ».

A la suite d'un enlèvement et d'une tentative d'assassinat râtés, Aladeene fait la connaissance de Zoé (Anna Farris), une militante féministe, écologiste et altermondialiste. Une rencontre établie sur la base d'un quiproqos qui va mener Aladeene, à la manière de Borat, dans les situations les plus truculentes.

Et là aussi, niveau clichés, il y a de quoi faire! Mais le dictateur misogyne, anti-occidental et antisémite et la féministe altermondialiste donnent le ton non-conformiste nécessaire à l'humour de ce film.

Alors certes, j'aurais pu citer Whoopi Goldberg ou Jim Carrey...Mais, franchement, ils ont pris un coup de vieux non?

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